Historique
_ L’ensemble des techniques sur lequelles reposent les biotechnologies, dont la transgenèse, sont relativement récentes. Elles s’appuient sur des découvertes qui s’échelonnent sur seulement 25 ans et qui commencent avec la découverte de la double hélice d’ADN en 1953.
Alors que la technologie OGM est utilisée dans les laboratoires depuis le milieu des années 1970 comme un outil au service des chercheurs biologistes pour tenter de comprendre et élucider le fonctionnement du vivant (les chaines de montage et de démontage des usines cellulaires), elle a été déclinée dans différents domaines d’application : production de protéines (dites « recombinantes ») d’intérêt industriel (pharmacie, agro-alimentaire, industrie des détergents, de la pâte à papier,...) depuis le début des années 1980, et plantes agricoles génétiquement modifiées depuis le début des années 1990.
C’est en 1996 que les premiers bateaux chargés de soja transgénique débarquent en Europe. A l’époque, les citoyens n’étaient pas informés des enjeux de cette technologie qui ne faisait d’ailleurs pas l’objet d’une réglementation spécifique.
L’opposition des Européens est immédiate et massive. Un coup d’arrêt est mis à cette introduction des OGM. Des moratoires sont pris dans de nombreux Etats pour qu’il n’y ait pas d’OGM cultivés. Mais si l’Europe résiste aux cultures d’OGM sur son propre sol, les importations d’OGM pour l’alimentation animale se poursuivent et ne cessent de s’amplifier. Et les essais d’OGM en plein champ vont également s’implanter, notamment en France.
En septembre 2005, on apprenait par voie de presse, que plusieurs centaines d’hectares de maïs OGM avaient été plantés dans le Sud Ouest de la France, mettant ainsi un terme au « moratoire » français de fait. Pendant les années qui vont suivre, jusqu’à la mise en place d’un moratoire sous la forme d’une clause de sauvegarde, une véritable guerre dans les campagnes va faire rage. D’un côté, des agriculteurs, poussés par certains intérêts agricoles, vont s’attacher à créer une « contamination de fait ». De l’autre, de nombreux citoyens s’y opposant soutenus par une population, très largement hostile à ces OGM dont personne ne veut.
Alors que la technologie OGM est utilisée dans les laboratoires depuis le milieu des années 1970 comme un outil au service des chercheurs biologistes pour tenter de comprendre et élucider le fonctionnement du vivant (les chaines de montage et de démontage des usines cellulaires), elle a été déclinée dans différents domaines d’application : production de protéines (dites « recombinantes ») d’intérêt industriel (pharmacie, agro-alimentaire, industrie des détergents, de la pâte à papier,...) depuis le début des années 1980, et plantes agricoles génétiquement modifiées depuis le début des années 1990.
C’est en 1996 que les premiers bateaux chargés de soja transgénique débarquent en Europe. A l’époque, les citoyens n’étaient pas informés des enjeux de cette technologie qui ne faisait d’ailleurs pas l’objet d’une réglementation spécifique.
L’opposition des Européens est immédiate et massive. Un coup d’arrêt est mis à cette introduction des OGM. Des moratoires sont pris dans de nombreux Etats pour qu’il n’y ait pas d’OGM cultivés. Mais si l’Europe résiste aux cultures d’OGM sur son propre sol, les importations d’OGM pour l’alimentation animale se poursuivent et ne cessent de s’amplifier. Et les essais d’OGM en plein champ vont également s’implanter, notamment en France.
En septembre 2005, on apprenait par voie de presse, que plusieurs centaines d’hectares de maïs OGM avaient été plantés dans le Sud Ouest de la France, mettant ainsi un terme au « moratoire » français de fait. Pendant les années qui vont suivre, jusqu’à la mise en place d’un moratoire sous la forme d’une clause de sauvegarde, une véritable guerre dans les campagnes va faire rage. D’un côté, des agriculteurs, poussés par certains intérêts agricoles, vont s’attacher à créer une « contamination de fait ». De l’autre, de nombreux citoyens s’y opposant soutenus par une population, très largement hostile à ces OGM dont personne ne veut.