Qu'est-ce qu'un OGM?
Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant (animal, végétal, micro-organisme…) dont on a modifié de façon non naturelle, c'est-à-dire par intervention de la main de l’homme, ses caractéristiques génétiques initiales, soit par addition d’un ou plusieurs gène(s) (provenant généralement d’une autres espèce), soit par suppression, remplacement ou modification d’au moins l’un de ses gènes – ou d’un morceau de son matériel génétique (ADN). Il s’agit là de la définition générale, académique. Elle vaut pour tous les OGM, quels qu’ils soient, et quel que soit leur secteur d’utilisation ou d’application.
Les gènes, quant à eux, sont de longues molécules linéaires qui sont codées dans un langage que l’on appelle le langage génétique. Ils font partie des chromosomes qui constituent le support de l’hérédité et qui se trouvent dans toutes les cellules des organismes vivants. Les gènes, pour l’essentiel de ce que l'on en connaît aujourd’hui, contribuent directement ou indirectement à la fabrication des protéines, lesquelles sont en fait les acteurs de tous les processus biologiques qui ont lieu dans les cellules des organismes vivants.
Lorsque la modification génétique consiste en l’addition de gènes extérieurs (provenant d’une autre espèce), appelés transgènes, les organismes résultants sont alors qualifiés de transgéniques, la transgenèse étant l’ensemble des procédés qui permettent de les fabriquer. Bien sûr, tous les organismes transgéniques sont des OGM, mais tous les OGM ne sont pas transgéniques. Par exemple, si on inactive un gène dans un organisme, on a bien modifié de façon non naturelle les caractéristiques génétiques initiales de cet organisme par suppression d’un gène, sans pour autant y avoir introduit un gène nouveau. Il est donc bien génétiquement modifié sans être transgénique. Ces deux aspects de la définition (OGM transgéniques et OGM non transgéniques) sont très importants car il y a aujourd’hui – et notamment dans le domaine agro-alimentaire – de plus en plus d’OGM qui ne sont pas transgéniques (voir paragraphes 2.c. et 3.c.). S’ils sont bien définis et reconnus techniquement comme des OGM, le fait qu’ils ne soient pas transgéniques leur permet de sortir du champ d’application de la directive européenne 2001/18 qui encadre la commercialisation des OGM, surtout avec les règlements 1829 et 1830 européens de 2003, et les règlements sur les nouveaux aliments (cf. rubriques Règlementation et Législation)
Les gènes, quant à eux, sont de longues molécules linéaires qui sont codées dans un langage que l’on appelle le langage génétique. Ils font partie des chromosomes qui constituent le support de l’hérédité et qui se trouvent dans toutes les cellules des organismes vivants. Les gènes, pour l’essentiel de ce que l'on en connaît aujourd’hui, contribuent directement ou indirectement à la fabrication des protéines, lesquelles sont en fait les acteurs de tous les processus biologiques qui ont lieu dans les cellules des organismes vivants.
Lorsque la modification génétique consiste en l’addition de gènes extérieurs (provenant d’une autre espèce), appelés transgènes, les organismes résultants sont alors qualifiés de transgéniques, la transgenèse étant l’ensemble des procédés qui permettent de les fabriquer. Bien sûr, tous les organismes transgéniques sont des OGM, mais tous les OGM ne sont pas transgéniques. Par exemple, si on inactive un gène dans un organisme, on a bien modifié de façon non naturelle les caractéristiques génétiques initiales de cet organisme par suppression d’un gène, sans pour autant y avoir introduit un gène nouveau. Il est donc bien génétiquement modifié sans être transgénique. Ces deux aspects de la définition (OGM transgéniques et OGM non transgéniques) sont très importants car il y a aujourd’hui – et notamment dans le domaine agro-alimentaire – de plus en plus d’OGM qui ne sont pas transgéniques (voir paragraphes 2.c. et 3.c.). S’ils sont bien définis et reconnus techniquement comme des OGM, le fait qu’ils ne soient pas transgéniques leur permet de sortir du champ d’application de la directive européenne 2001/18 qui encadre la commercialisation des OGM, surtout avec les règlements 1829 et 1830 européens de 2003, et les règlements sur les nouveaux aliments (cf. rubriques Règlementation et Législation)